Le Google Bombing est une technique de référencement classée “Black Hat”. Elle utilise des liens de redirection pour booster artificiellement la position d’une page ou d’un site web en fonction d’une problématique généralement défavorable à l’image du site web en question. Elle s’appuie sur les robots de Google pour ce procédé peu recommandable.
Comment Google utilise-t-il les bombes ?
Le Google bombing est une technique de référencement utilisée depuis longtemps. Elle utilise les faiblesses de Google pour faire d’un site une priorité absolue dans les résultats de recherche. Traduit en français par “Google bombing”, il est souvent utilisé pour nuire à la réputation d’un individu, ou d’une marque.
C’est la raison pour laquelle elle est classée comme une pratique Black Hat que Google s’efforce d’éliminer depuis 2007. En réalité, il s’agit d’augmenter le nombre de liens hypertextes qui renvoient à une page particulière.
Il est essentiel de comprendre que les robots de Google tiennent compte de la quantité de trafic vers un site pour déterminer son rang dans les résultats de recherche. En multipliant le nombre d’hyperliens (ou de pages) qui renvoient à cette page, et également sur le même mot clé, non seulement la page gagne en popularité, mais les mots clés informent également Google du contenu de cette page. De cette façon, si votre requête correspond à ce mot, Google considère la page cible comme un site de référence faisant autorité et la classe plus haut dans les résultats d’une recherche.
Cependant, je tiens à vous rappeler cette méthode qui est fortement déconseillée en matière de référencement. Par le passé, de nombreux Google bombings ont été élaborés pour dégrader l’image de personnes célèbres et Google est extrêmement pénalisé pour ce genre de comportement.
Le Google bombing le plus connu
Le Google bombing a été initialement inventé par un individu nommé Adam Mathes pour insulter un de ses amis. En effet, il a dirigé un grand nombre de liens avec l’ancre “talentless hack” vers le site personnel de ce dernier.
Un autre bombardement Google a été lancé sur le film et l’expression “Surprise Me” pour ternir l’image de McDonald’s. La chaîne alimentaire McDonald’s.
Mais, le plus célèbre de tous, a été enregistré en 2004. L’attaque visait le président des États-Unis, George Bush. Il s’agissait d’un bombardement Google lancé sur le terme de recherche ” miserable failure ” ( échec lamentable ) et qui dirigeait les utilisateurs vers les informations biographiques du président qui se trouvent sur le site de la Maison Blanche.
En outre, l’un des derniers en date est un bombardement basé sur la requête ” échec ” visant à nuire à l’image de l’ancien président Donald Trump. La France a également connu sa part d’attentats à la bombe sur Google. Jean Sarkozy, Nicolas Sarkozy, François Hollande et bien d’autres figurent parmi les victimes.
Google a publié un certain nombre d’améliorations qui lui permettent d’identifier facilement les liens dangereux et de les classer dans la catégorie “spam”. Mais le problème persiste et il est possible de faire du Google bombing. Le même procédé est également présent dans d’autres moteurs de recherche, tels que Yahoo et Bing.